🇵🇭 J2 : Manille

Munich, nous voilà réunis… malgré un retard pour Vincent qui lui a fait choper la correspondance de justesse.
C’est parti pour 11h de vol jusqu’à Hong Kong puis on prendra la correspondance pour Manille.
Qui, évidemment, a 1h20 de retard, ce qui foire totalement notre début d’itinéraire qui impliquait de sauter dans un taxi et prier pour attraper le dernier bus pour les rizières, partant 1h45 après notre heure d’arrivée initiale.
Double échec, une fois à Manille Vincent ne verra jamais sa valise sur le tapis…

Qu’à cela ne tienne, on se trouve un bel hôtel (The Bayleaf hotel) dans le centre historique de Manille, Intramuros, avec rooftop et vue superbe en prime.
On ne l’a pas choisi mais on va optimiser ce jour dans la capitale !

Un petit ginto à l’arrivée histoire de profiter du rooftop et on file dans nos appartements.

Jetlag oblige, Vincent ne fermera pas l’oeil de la nuit (ce qui nous fera de belles photos de lever de soleil sur la ville), quand à moi j’écrase comme jamais.

Petit déjeuner de qualité et local avec vue superbe sur la ville et le terrain de golf, temps radieu, la journée commence bien.

On prend notre temps pour réorganiser la suite du voyage et on file vers 11h30 visiter le quartier a pieds. La chaleur est étouffante et on se fait accoster toutes les 2 secondes pour un tour en tricycle que l’on refuse à chaque fois, rien ne vaut une promenade autonome.

L’esprit colonial est resté ancré dans le quartier, ce qui fait son « charme » comparé au reste de la ville.

Nous atterrissons dans la Casa Manila , batisse coloniale restaurée et réservée à la visite avec son musée. Avec ses placettes et ses objets , meubles et marqueteries en tous genres, elle donne le ton d’une période faste.

Essayant d’aller au nord du quartier, on se perd et se fait accoster une énième fois par un tricycle. Ok, cette fois ci on accepte. Évidemment, notre conducteur est borgne et pas dans sa pleine jeunesse … On a le truc pour bien les choisir ! 100 PHP c’est cher pour une course de 5 min en vélo mais on l’aura fait pour le fun et « Maugrey Fol’oeuil » comme l’appelle Vincent n’aura pas perdu sa journée.

On arrive donc à l’entrée du « fort Santiago » au nord du quartier pour apprécier ses espaces verts et son musée sur le héros national à l’origine de la révolution, José Rizal. Pas des plus exceptionnels mais agréable à parcourir et ça permet d’en connaître un peu plus sur l’histoire du pays.

Notons que chaque entrée était de 75PHP par personne c’est à dire 2€50 à 2, on ne s’est pas ruinés en visites.

Après ça, je tanne Vincent pour aller dans un marché, grand et typique histoire de rentrer dans le vif du sujet.
On choisit via les recommandations du Lonely planet le marché de Quiapo, qui propose à côté de l’église emblématique du quartier des denrées, plantes médicinales et articles en tous genres.

On décide de choper un Jeepney pour y aller, incontournable aux Philippines. C’est un mini bus que tu prends à la volée et qui te dépose aux destinations mentionnées sur les petits panneaux affichés devant pour 8 pesos seulement.
Chacun pimpe son Jeepney à sa guise ce qui donne des trajets folkloriques.

Évidemment celui qu’on chope est fan de Mariah Carey et balance le son avec un gros sub et des petites lumières pour ambiancer le tout.
On y passera 1h environ et serrés comme des sardines, la circulation étant terriblement engorgée dans la ville. Ça restera tout de même un très bon souvenir de Manille !

Arrivés à côté de l’église, c’est l’heure de la messe et on ne rigole pas avec ça aux Philippines ! La salle est pleine et tout le monde chante. Pas le temps de niaiser pour nous, on file dans ce marché infini à la découverte de la culture du pays.

On commence par des stands d’accessoires religieux puis on se retrouve devant des stands de plantes médicinales et remèdes locaux en tous genres, sans pour autant pouvoir identifier quoi que ce soit, mais c’est à voir !
Puis on bifurque dans une rue pas très rassurante qui nous fera retomber sur le marché aux vêtements (contrefaits) et gadgets (contrefaits). Clairement notre statut de touristes dans cette zone en devient un peu dérangeant, on se fait accoster de toutes parts et même si c’est avec le sourire, ça devient un peu oppressant.
On rebrousse chemin et on atterrit sur le marché de denrées, bien plus intéressant à voir et on nous lâche enfin la grappe. Fruits légumes oeufs et poissons séchés se succèdent, c’est l’effervescence générale. On en profite et on finira notre tour en goûtant à la locale des brochettes de « dry squid » grillées à tremper dans du vinaigre, ils en raffolent !
Je prendrai aussi quelques souvenirs à un stand de bijoux locaux tenus par 4 femmes adorables qui se sont coupées en 4 pour m’expliquer la signification de chaque pièce. On chope un Jeepney direction l’hôtel , beaucoup moins fun que le précédent mais beaucoup plus rapide.

Sûr le chemin, encore ces petites guérites de street food où les locaux s’arrêtent et y mangent brochettes et fritures sur le pouce. On réalise qu’on n’a pas mangé avant le bus et on tente le truc : brochettes de ? »egg weel »? et calamars frits (60 pesos pour 2 cad 1 € !), c’est pas énorme mais ça nous cale pour la suite et on échange avec les locaux qui acceptent fièrement de se faire prendre en photo.

En arrivant à l’hôtel, on espère enfin récupérer la valise de Vincent, prendre nos affaires et partir choper le bus pour Banaue. Triple échec, la valise n’est toujours pas à bon port.
On restera donc dans le hall pour tenter de savoir où elle en est mais pas de nouvelles… On finira par prendre un Grab (sorte de Uber très bon marché ) pour arriver à la station de bus d’Ohayami à Sampaloc. Très pressés, on le signale au chauffeur qui nous fera un go fast comme il peut mais assez exceptionnel au vu de la circulation !

Puis on arrive au terminal right on time, le temps de s’acheter de l’eau et une portion de nouilles pour se caler pour le voyage.

C’est du bus que je vous raconte nos aventures, la suite à Banaue !