Notre dernière journée le long de la Highway 1 ! Nous visitons une Mission chrétienne, puis la ville de Santa Cruz pour observer les surfeurs, et enfin nous arrivons à San Francisco !
Hier, nous voulions aller à la Mission de Carmel, mais comme on ne changera jamais nos mauvaises habitudes, nous étions arrivés après la fermeture. Nous retournons donc ce matin pour la visiter, avec un temps tout grisou.
Vous allez me demander, mais c’est quoi une Mission ?
Les Missions espagnoles de Californie englobent une série d’avant-postes religieux établis par les dominicains, les jésuites et les franciscains espagnols de 1769 à 1823 dans le but de répandre la religion chrétienne parmi les Amérindiens locaux, mais aussi de donner à l’Espagne de nouvelles terres.
Merci Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Missions_espagnoles_de_Californie)
C’est donc à visiter quand on est dans cette région, c’est toujours intéressant culturellement et c’est une grande partie du début de l’histoire américaine. Je dois avouer que j’ai eu un peu de mal à apprécier la visite, car la façon de présenter l’histoire n’est vraiment pas tournée en « mea culpa » envers les indiens mais c’est plutôt à la gloire de ces conquistadors qui sont venus répandre la bonne parole sur le nouveau monde. Mouais…
Organisée en plusieurs bâtiments avec une immense cour intérieure, cette mission était la deuxième plus grande du pays.
Nous voici donc presque à la fin de notre périple sur la Highway One, presque arrivés à San Francisco ! Mais sur la route se trouve Santa Cruz, mythique ville de surfeurs, qui ne semble pas avoir de grand intérêt touristique, mais on se dit qu’elle mérite surement un détour !
Connue aussi pour son parc d’attraction en bord de mer, nous irons l’observer de loin, depuis le ponton de la ville, après avoir mangé un burger de compet’ et fait un tour en centre ville. La vue est sympa, le Pier est agréable, et en bonus nous aurons même de superbes otaries en train de se reposer sur un petit ponton ! Elles nous offrent même un concerto, ce n’est pas des plus audible mais c’est toujours marrant. Puis nous allons nous promener au bord de la mer, vers la plage de Cowell. Là se retrouvent les surfeurs « débutants » qui tentent d’attraper quelques vagues. Et ils sont en masse aujourd’hui, la météo semble favorable ! Le public est là, et nous observons ces surfeurs se tirer la bourre sur les vagues. Un peu plus loin, c’est LE spot : Steamer Lane. Les meilleurs se retrouvent ici, c’est le point break des pros. Effectivement, on peut apprécier la différence de niveaux par rapport au spot d’avant, il y a moins de monde et cela semble bien plus technique ! Juste à coté, une statue de surfeur en bronze, et le musée du surf. L’ambiance est vraiment sympa, et tout d’un coup, le public commence à crier… au large, une baleine ! Quelques dauphins s’invitent aussi à la fête, nous serons gâtés.
Après avoir bien profité du spectacle, nous repartons pour notre destination finale: San Francisco. Notre première mission n’est pas la plus fun: trouver une place plutôt safe où nous pouvons garer notre voiture, le tout gratuitement. Oui, c’est un peu digne de mission impossible, mais quand on voit les prix des parkings ça refroidit ! On fini par trouver ça, à environ 25 minutes à pieds de notre hôtel, dans un quartier pas fameux, mais la place a l’air bien.
La porte de China-Town, juste en face de notre hôtel
Enfin arrivés dans notre superbe chambre de 6m2 dans downtown (eh oui, ça coûte super cher SF !) nous partons dans le quartier de Mission où nous allons passer la soirée. C’est le quartier latino de la ville, réputé pour son ambiance et ses graffitis. Nous arrivons peu avant que le soleil se couche, c’est un peu raté pour les graffitis mais on aura quand même un bon aperçu du quartier. C’est d’ailleurs un peu plus « ghetto » que ce que je pensais, et Vincent se moque de moi en disant que je l’emmène dans des quartiers craignos… Oups!
On se dégote un petit bar sympa pour boire un Gin-to, qui ressemble un peu à un bar de quartier comme dans les films: des néons, beaucoup de néons, une déco qui n’a pas vraiment de sens, et une serveuse aimable comme ses pieds. Comme dans les films je vous dis ! Vincent voit une shuffleboard au fond du bar, il ne tient plus en place (C’est un jeu qui consiste à pousser des palets qui glissent le long d’une table sablée de forme allongée, le but étant de les envoyer sur une cible rapportant des points), mais il commence à faire faim.
Deal : on va manger et on revient jouer après ! Qui dit quartier latino dit évidement burritos. On se dégote les meilleurs (ou les plus gras?) du coin, le fast food est bondé, et on peu dire qu’on en aura pour notre argent ! On retourne ensuite dans ce bar fort sympa, ou nous finirons évidemment la soirée à jouer à la shuffleboard, une grande première pour moi, et à boire quelques Moscow Mules.
En savoir plus sur Marvilost : les Voyages de Margaux et Vincent
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Toujours aussi agréable de vous lire ! Du coup je me suis demandée quel bruit pouvaient bien faire les otaries ?
Et ça m’a vraiment donné envie d’aller me balader sur cette mythique route, moi aussi.
Margaux, c’est fort d’avoir réussi à éloigner Vincent de shuffleboard pour manger 🤪