C’est décidé, à Bacalar on se la coule douce. Apparemment, il n’y a pas grand chose à faire de plus de toute façon ! Alors on en profite, on traîne au lit et on croise nos hôtes qui nous signalent que le petit dej fruits frais-yaourt-granola nous attends. Dans ce rythme de nourriture mexicaine, des fruits, ça fait du bien !!
Après ce réveil fraîcheur, nous voilà partis à la découverte de la lagune de Bacalar, connue également sous le nom de lagune aux 7 couleurs. Pas de bol, aujourd’hui il fait un peu gris. La flemme prenant possession de nous, on s’arrête au premier resto bord de lagune : la Playita (après un petit check sur Google maps pour être sûr que c’est bien). Effectivement l’endroit est top : vue sur la lagune, ponton pour se baigner, plusieurs spots pour s’installer… On ne se fait pas prier et on s’installe sur une table en face de l’eau. On remarque juste à côté de quoi louer des kayaks : on négocie une sortie pour le lendemain au lever du jour, 4h de tour guidé, à 300 pesos chacun. Bien moins cher et plus écologique que les tours en bateau ! Le temps se couvre de plus en plus, ce qui fait fuir le gang de Barbies échouées sur le ponton. On en profite, c’est le moment parfait pour aller se baigner. L’eau est chaude, turquoise, on est tranquille, c’est le pied !
Puis l’orage s’invite à la fête… OK, on va se mettre à l’abri. Ça n’a pas l’air de vouloir s’arrêter, ça sera donc l’occasion de reprendre le blog laissé à l’abandon ! On y traînera jusqu’au repas du soir ou l’ambiance tamisée est différente mais toujours aussi profitable. Mention spéciale pour la playlist, agréable et adaptée au lieu. Ça nous change de l’ambiance reggaeton gringo, ça fait du bien!
Debout aux aurores donc (et même avant) pour retrouver Chui, notre guide pour la matinée. Il fait encore nuit lorsqu’on se met l’eau, c’est parti pour traverser la lagune direction le canal des pirates. Comme son snom l’indique, il était emprunté par les pirates pour relier Bacalar à la mer. Le soleil se leve doucement derrière les nuages, ce qui nous laisse profiter de la couleur turquoise de l’embouchure du canal. On se rafraîchit, puis on se laisse porter par le courant pour atteindre la deuxième lagune, Mariscal. Ici, on y verra des stromatolites, des pierres vivantes essentielles à l’écosystème de la lagune et très protégées. D’ailleurs, cet endroit n’est accessible qu’en kayak, désolé les bateaux !
Petite pause sur la berge et c’est le moment de « l’exfoliation maya », avec le sable de la plage qui sent le souffre à plein nez. On reste un peu sceptiques quand aux propriétés de ce sable mais le moment est amusant et on se prend au jeu. De retour vers la première lagune, on s’arrête près de la mangrove pour un peu de snorkel histoire d’observer les poissons vivants dans la lagune.
On pagaye à bonne allure, Chui nous propose donc d’aller jusqu’à un cenote puisqu’on à la temps et l’énergie. Les nuances de bleu sont bien perceptibles malgré le manque de soleil, on en prend quand même plein les yeux. Arrivés au cenote Negra, on se rend compte qu’il est en fait sous l’eau. La lagune étant cristalline, on voit très clairement le gouffre du cenote qui s’enfonce jusqu’à plus de 300m d’après notre guide (on n’est pas allés vérifier, hein). C’est très joli, on profite du spectacle en en faisant le tour à bord de notre kayak 2 places. De retour vers la lagune, notre guide nous propose une pause bien méritée sur un ponton de la lagune. Vincent fait un petit sieston pendant que je discute dans un espagnol approximatif avec Chui.
Après finalement 4h30 de tour, on revient sur le rivage. On remercie Chui, qui m’offre un petit bracelet que je m’empresse d’attacher à la cheville (Vincent se moque bien de moi, « ça y est, t’es une pieds-nus ! ») puis on va se faire un petit déjeuner trouvé au détour d’une rue, chez Ixchel, simple et pas cher. On rentre à la casa puis on passera notre après midi à s’occuper du voyage…
Le lendemain, il fait (encore) gris. Oh non, on va être (encore) obligés de glandouiller ! Après 5 mois de voyage, parfois on est heureux de ne pas avoir le choix que de rien faire. On retourne se caler à la Playita, d’où j’écris ces quelques lignes.
A 18h, direction Chetumal pour notre dernière étape mexicaine : le lendemain nous irons au site maya de Calakmul, en pleine jungle, et le surlendemain c’est parti pour le Belize en bateau!
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