Après Coachella, on remonte la Highway 1 de Los Angeles à San Francisco. On longera la côte pendant trois jours, avec des arrêts plus photogéniques les uns que les autres…
Remis de nos émotions et bien reposés, nous partons échanger notre Jaguar… Contre une Kia. Certes, ça n’est pas la même classe, mais ça n’est pas le même prix non plus !
Aux Etats-Unis, quand tu loues une voiture, tu vas sur le parking choisir celle qui te convient le mieux dans la catégorie choisie. On y a bien passé 2 heures, entre les tests de Bluetooth et divers systèmes sons, les odeurs douteuses de weed, la taille du coffre… Eh oui, celle là nous allons la garder 36 jours, autant bien la choisir !
Après avoir pris en main l’heureuse élue, nous allons une dernière fois à Venice beach pour manger un Poke Bowl que Vincent avait testé des années auparavant. On ne pouvait pas quitter L.A. sans y mettre un pied !
Puis nous prenons enfin cette mythique route, direction Santa Barbara au nord. Nous longeons la côte, avec la lumière de fin de journée le paysage commence déjà à être sympa. Sur notre gauche, la mer, sur notre droite, de superbes maisons accrochées à la falaise. Mais nous savons que cette route prendra toute sa saveur dès le lendemain…
La côte le long de la Highway One
Nous arrivons à Santa Barbara (oui, on a tous ce générique dans la tête !) de nuit. Elle a un côté très chic et bourgeois, très bien rangée avec ses guirlandes autour des arbres, ses statues dans les rues parfaitement pavées et ses boutiques haut de gamme. La ville a l’air plus que tranquille, d’ailleurs nous sommes presque déçus par ce manque d’ambiance ! Mais fidèles à nous mêmes, on ne se laisse pas abattre et on trouvera finalement un petit bar à vin très sympa, The Wine Therapy, où des jeux sont mis à disposition. Pour nous ça sera Backgammon, mais pour ceux des tables autour l’ambiance est là (et la plupart ne sont pas à leur premier verre !)
Le lendemain, nous reprenons la route et nous arrêtons à notre premier stop : Solvang. C’est une ville d’inspiration danoise, touristique et surtout hyper kitsch ! On se croirait dans un décor préfabriqué, avec ses faux moulins et ses maisons à poutres colorées. Vincent n’est pas fan, moi je trouve que ça a quand même son charme, il fait beau et c’est plutôt sympa de flâner dans ces rues presque aseptisées. On rentrera d’ailleurs dans un magasin qui vend la marque Pendelton, et on passera un bon moment à tchatcher avec la gérante, qui tombe amoureuse de ma bague indien. C’est bien dans le thème de sa boutique !
Nous nous remettons en route pour le prochain stop : Pismo beach. C’est un endroit connu pour ses papillons monarques, présents en masse d’octobre à février. Bon, le timing n’est pas top, mais nous arriverons quand même à en apercevoir quelques uns ! Nous profitons aussi de la vue sur la mer, magnifique avec ses petites falaises qui découpent la côte.
Hearst Castle, en toute simplicité…
Prochain stop, Hearst Castle, situé sur la colline surplombant San Simeon. C’était le domaine somptueux du magnat de la presse William Randolph Hearst qui a inspiré le personnage de Citizen Kane. C’était presque une petite ville, avec ses 56 chambres à coucher, 61 salles de bains, 19 salons, 51 hectares de jardins, une cuisine centrale, une bibliothèque, des piscines intérieure et extérieure, des courts de tennis, une salle de cinéma, un terrain d’aviation, le plus grand zoo privé du monde… Pour la petite anecdote, les zèbres et d’autres animaux exotiques y errent toujours, mais nous n’avons pas eu la chance d’en apercevoir. Pour la « modique » somme de 26$, on peut donc visiter ce palais exubérant, et imaginer la vie luxueuse de l’époque. Les piscines sont incroyables, les jardins superbes et la vue est imprenable.
La piscine intérieure du Hearst Castle
Un magnifique banc au Fiscalini Ranch
Nous partons ensuite pour la ville de Cambria, où l’on fera une superbe balade le long de la côte, au Fiscalini Ranch Preserve pour le coucher du soleil. La vue sur la mer et les falaises est splendide, un banc en bois est posé à l’endroit parfait pour profiter de ce moment. On admire les fleurs et la végétation aux alentours, on s’y attardera un bon moment. On y croisera des locaux qui promènent leurs chiens, mais aussi… un putois! Caché dans les hautes herbes, nous l’avons démasqué en voyant sa queue noire et blanche se balader tranquillement. Une belle rencontre que nous ne risquons pas d’oublier. Nous finirons notre soirée au Linn’s restaurant, à l’allure guindée typiquement américaine.
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